Créer, c’est se mettre dans une situation d’inconfort, d’expérimentation et de déstabilisation. Mon travail avec l’algorithme Gan et le machine learning est une exploration de nouveaux territoires. L’IA, ce n’est pas mon cerveau augmenté, mais mon pinceau augmenté. J’utilise son potentiel pour inventer, créer, imaginer et aussi faire prendre conscience à chacun que nous devons nous intéresser à cette technologie et l’apprivoiser.
 Je joue avec l’idée d’anthropomorphisme en créant l’univers imaginaire « Patternworld« , peuplé de créatures hybrides. Aujourd'hui, le découpage entre vivant et non-vivant est transformé. Ce qui est humain et non-humain, sujet et objet ou nature et artifice évolue.
Dans mon expression artistique, je choisie de brouiller les pistes:
Mes personnages sont générées à partir des images des humains, mais aussi des fractales, des racines, des plantes, des plaques rouillées ou des puces électroniques comme autant de graines de naissance, de génomes qui modifie les formes humaines de façon imprévisible.
En les observant attentivement, rien n’est juste, c’est une approximation statistique de l’humain, une dissolution computationnelle de nos formes. Une apparence de l’humanité qui ne l’est pas. Une hybridation des objets avec une forme humaine qui frôle la limite de reconnaissance de notre corps ou de notre environnement.
A partir de ces images numériques, je crée ensuite des tableaux uniques avec une méthode traditionnelle.

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